Quel moyen contraceptif choisir ?

Publié le : 07 septembre 20216 mins de lecture

Le choix d’une méthode de contraception diffère selon l’âge, la personnalité, la sexualité et les habitudes de vie de chacun. La solution doit offrir le meilleur compromis entre la simplicité, l’efficacité et la sécurité. Selon les hypothèses retenues, il existe un tas d’options de contraception.

Quelle contraception choisir à l’adolescence ?

La double protection est de rigueur à l’adolescence. Cela inclut la pilule et le préservatif. La combinaison des deux solutions permet de prévenir les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) et les grossesses non désirées.

Semblant meilleure pour les jeunes filles, la pilule est une bonne méthode contraceptive qui génère peu de risque de complications à l’adolescence. Pour éviter la grossesse prématurée, les jeunes filles doivent bénéficier d’une méthode de sexualité et contraception fiable. Si le préservatif s’avère efficace à première vue, il peut présenter certains risques en cas de mauvaise lubrification, de mal mis ou d’endommagement lors de la découpe de l’emballage. En tout cas, le bon usage de ce contraceptif protège les partenaires des infections sexuellement transmissibles comme l’hépatite B et le VIH-SIDA. Trouvez plus d’informations sur les méthodes de contraception sur www.sexualite-et-contraception.fr.

En revanche, certains moyens de contraception sont à éviter pendant l’adolescence. Ces solutions incluent les méthodes locales. Moins efficaces, celles-ci sont difficiles à utiliser en pratique. Il est bien possible de prendre la pilule avant même d’envisager le premier rapport sexuel. La sécurité sur le plan contraceptif ne doit pas pourtant conduire l’individu à négliger le préservatif au moment venu.

À défaut de précaution efficace au moment du rapport sexuel, il est possible de recourir à un rattrapage d’urgence avec la pilule du lendemain. Celle-ci permet d’éviter les grossesses à environ 85 % si elle est prise dans les 24 heures (contre seulement 58 % entre les 48 et 72 heures).

Quelle contraception pour une jeune femme ?

La sexualité contraception est un sujet important chez les jeunes femmes. Pendant les rapports sexuels épisodiques, le préservatif s’avère incontournable pour se protéger des MST. Les spermicides ne mettent pas toujours les partenaires à l’abri des infections. En revanche, ils sont plus efficaces que l’association du diaphragme à la gelée spermicide. Cette méthode présente cependant quelques risques, d’où l’intérêt de la pilule notamment en cas de rapports sexuels répétitifs.

Chez un couple qui a une relation stable, il est conseillé de trouver une méthode de contraception fiable et confortable. Pour parfaire le choix, les partenaires doivent consulter un gynécologue, une sage-femme ou un médecin. À travers un diagnostic personnalisé, le professionnel de santé pourra suggérer la méthode contraceptive la plus adaptée au couple.

À défaut de contre-indication (antécédents de phlébite, diabète, etc.), une pilule moyennement dosée peut représenter une bonne option. L’implant, le patch, le stérilet et l’anneau contraceptif conviennent également aux jeunes filles.

Quelle contraception après un accouchement ?

Avant le retour de couche, une jeune maman peut avoir des ovulations sans qu’elle se rende compte. Cela risque fortement d’engendrer des grossesses très rapprochées. Pour éviter ces situations, la femme doit envisager un moyen contraceptif dès la sortie de la maternité.

La première option est la pilule micro-progestative. Sous l’accord du médecin, celle-ci peut être prise dès trois semaines après l’accouchement. L’implant est une alternative à la pilule. Il peut être posé à partir de trois semaines sous l’accord du médecin.

Dans le cadre d’un accouchement à voie basse, la femme peut projeter la pose d’un DIU. Ce stérilet hormonal ou au cuivre peut être envisagé quatre semaines après l’accouchement. Les préservatifs s’avèrent aussi efficaces durant cette période.

Toutefois, les pilules combinées sont vivement déconseillées durant l’allaitement. Si la femme souhaite prendre un comprimé, elle peut se faire prescrire une pilule progestative pendant l’allaitement et reprendre la pilule combinée en fin d’allaitement.

Quelle contraception au fil des années ?

Si le couple a déjà plusieurs enfants ou ne souhaite plus en avoir, il peut se tourner vers le stérilet. Très peu contraignante, cette méthode de sexualité contraception est sans risque d’oublis. Les stérilets à la progestérone s’avèrent très efficaces. L’anneau contraceptif, le patch et l’implant sont de bonnes alternatives à cette option.

Sachez que l’avancement en âge augmente la liste de contre-indications de la pilule. La contraception orale associée au tabagisme est formellement contre-indiquée au-delà de 40 ans. À défaut de contre-indication, les pilules minidosées peuvent être accordées. La méthode de contraception doit être poursuivie jusqu’à la ménopause complète. En effet, les risques de grossesse restent probables même avec des règles irrégulières.

Peu utilisées en France, les méthodes radicales à l’instar de la ligature des trompes et de la vasectomie sont irréversibles. Elles requièrent d’ailleurs une intervention. Les moyens naturels, quant à eux, sont hasardeux à tout âge. Ils sont plus dangereux pendant cette période de la vie (les cycles étant irréguliers).

La méthode du retrait qui est souvent utilisée est peu conseillée vu les risques probables qu’elle présente. Bref, pour choisir le mode de contraception le plus adapté à sa situation, chaque femme doit consulter l’avis de son médecin ou gynécologue.

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